News The crew.

Parfois, on se dit que l'agenda des sorties donne dans la provocation. Ou alors, que les éditeurs ont décidé de régler leurs comptes frontalement. En un peu plus d'un mois, entre le 8 octobre et le 12 novembre, sortiront trois jeux de bagnole visant peu ou prou le même public. Alors, certes, deux d'entre eux, Forza Horizon 2 et Driveclub, sont respectivement exclusifs aux machines de Microsoft et à la PlayStation 4, mais le troisième et dernier arrivé devra lui faire face à toute cette concurrence. Il s'agit de The Crew, le simili MMO d'Ubisoft. Nous avons pu passer deux bonnes heures en sa compagnie, histoire d'évaluer une dernière fois son potentiel avant que ne débute la grande bataille.



Rappelons rapidement en préambule que The Crew s'apparente à un MMORPG. Le titre propose un monde ouvert relativement vaste – à savoir les Etats-Unis, ses régions, ses villes et ses monuments – découpé en plusieurs zones permettant une progression linéaire tout en offrant dans le même temps la possibilité de se balader partout sans restriction et sans temps de chargement. Après avoir exploré le début du jeu il y a quelques mois – aventure relayée dans un précédent aperçu –, Ubisoft avait décidé cette fois de nous propulser vers la fin de celui-ci. Et ce, dans le but de nous montrer ce à quoi le contenu pour joueurs de haut niveau ressemblera. Manette de Xbox One en mains, nous avons donc découvert les bagnoles préparées par le studio de développement Ivory Tower. Toutes de niveau 47, ces dernières étaient équipées de pièces en or. Pour parvenir à obtenir de tels bolides, il faut grosso modo compter entre 16 et 20 heures, sachant qu'il reste encore trois paliers à franchir pour parvenir ensuite au level cap. Les développeurs ont également insisté sur le fait qu'une fois ce dernier atteint, toutes les missions pourront être rejouées afin d'upgrader encore un peu plus les différentes voitures. Un pan du jeu a priori réservé aux acharnés dans la mesure où la difficulté devrait également monter d'un cran.

Coopétition


La coordination sera la clé de la victoire !

Si la partie PvP fera évidemment le bonheur de tous ceux qui ont un esprit de compétition ultra développé, la coopération est également au cœur de l'expérience. Et c'est ce qu'a voulu nous prouver Ivory Tower à travers cette session de jeu. D'emblée, précisons que les différents challenges sont réellement plaisants à disputer. Ils peuvent parfois réclamer une bonne coordination tout en mettant les membres d'une même équipe en compétition pour savoir qui apportera la plus grande contribution à la victoire. Comme lors de ces missions où il faut parvenir à dézinguer un véhicule dans un laps de temps limité. La meilleure tactique reste alors de le coincer à plusieurs pendant que le dernier membre de l'équipe l'achève en attaquant son arrière-train ou son flanc.


The Crew s'adresse à tout le monde : venez comme vous êtes !

Notre équipe a également participé à une course contre-la-montre au cours de laquelle il fallait atteindre un certain nombre de checkpoints. Mais nul besoin de les franchir tous en même temps, seul le passage du premier étant comptabilisé. Du coup, il est là aussi possible de mettre en place une stratégie consistant à envoyer quelques équipiers sur la ligne d'arrivée pendant qu'un autre pilote se charge à franchir un à un les checkpoints. Cela permet de gagner des secondes précieuses à la fin. Celles qui déterminent si la victoire ou la défaite est au bout. Voilà deux exemples intéressants de la manière dont The Crew fonctionne. Des missions à faire en équipe qui laissent la place aux exploits individuels et récompensent ensuite tout le monde avec du loot en fonction des différentes performances.

Licence de pilotage requise ?


Le titre a gagné en finesse depuis sa première annonce...

The Crew s'adresse clairement à tout le monde. La licence de pilotage n'est donc pas requise. Du moins, au début. Le jeu d'Ivory Tower épouse ainsi la tendance actuelle qui offre au public une conduite à la fois arcade de par le fait qu'elle ne sanctionne pas durement les erreurs et exigeante dans la mesure où il faut tout de même éviter de partir tête baissée si l'on veut remplir les objectifs fixés. On a également remarqué que les cinq classes de voitures changent de manière assez radicale la façon de piloter. Le modèle « street » se laisse apprivoiser sans trop de problèmes. A l'inverse, maîtriser les bagnoles rangées dans les catégories « Perf » et « Circuit » demande une certaine prudence et une dose d'entraînement. A ce constat vient s'ajouter les spécificités des caisses qui peuvent parfois corser encore un peu plus l'histoire. Cela donne une évidente profondeur à un gameplay qui ne joue jamais vraiment la même partition.


Trailer de lancement :